Histoire
Histoire
- Histoire de la place de l’église
Meyrié fut habitée dès l’âge du bronze – entre 1700 à 70 avant notre ère, tels que l’attestent les tessons grossiers et les fragments de vases éparpillés sur le site de Châtillon (au nord).
Aux 1er et 2e siècles après JC, la découverte d’une villa gallo-romaine semble indiquer le début de la mise en valeur du terroir.
En 1392, Jean Joffrey est Seigneur du fief de Meyrié, rattaché au seigneur de Maubec, sa descendante Joffrède est mariée à Jean de la Barre de Maubec,
En 1556, Claude, petit-fils de Joffrède et Jean, fonde la chapelle de la barre dans l’église (partie ouest)
L’architecture de l’église raconte l’histoire de ce bâtiment, après mise à nu complète des façades en 2007 et réfection, les matériaux qui les composent sont gardés visibles chaque fois que possible.
Les vestiges de la porte d’entrée sont encore visibles au couchant, et les différents matériaux de construction sont une mine de renseignements :
– les galets ont servi à l’édification de la chapelle en 1556. Meyrié était sur un glacier dont les alluvions ont charrié, concassé les roches, qui furent ensuite polies par les fleuves. Leur couleur nous renseigne sur leur composition : un gros bloc de schiste cristallin, du quartz, du granite…..
– la terre enrichie de beaucoup de chaux est la base du 1er agrandissement. Sa présence est visible au travers des strates qui font l’originalité de ce mur. C’est le signe d’une certaine aisance du village car la chaux était un matériau cher.
– la 3e partie est également en pisé, mais avec moins de chaux incorporée comme en atteste la tonalité plus uniforme.
Les pierres blondes du soubassement, en provenance sans doute de l’Isle-Crémieu-Morestel, furent une heureuse surprise, celles plus sombres de la façade principale, sont de grès gris mollassique.
La brique et le ciment qui entourent les ouvertures de la sacristie attestent d’une modification récente (fin des années 50 environ)
A l’intérieur de la chapelle primitive ont été conservées les armes de la barre. Ce blason est ainsi décrit dans des documents anciens : « de couleur sable,
« aux deux aigles éployés d’argent,
« à la bande azur brochant le tout,
« chargée d’un lion montant d’or.